vendredi 23 mai 2008

« Encore un instant de Bonheur », poèmes de Henri de Montherlant



« Encore un instant de Bonheur », poèmes de Henri de Montherlant
Extraits du Chants du cavalier,

« Sa queue est un jet d’eau que traverse la lumière »
« Sa croupe est bombée et lisse comme le jabot de l’oiseau »
« O réjouie de jeux ! chevale rose ! ma rose ! »
« Toujours souffrant de quelque chose, toujours tremblant de quelque chose, »
« Ayant peur d’une pierre, peur d’une feuille, peur de l’odeur des chameaux. »

dimanche 4 mai 2008

MEDUSE Vampyro crossota childressi



Méduse noire, Vampyro crossota childressi ; 1,5 cm.
Comme un trou noir dans l’espace, cette méduse engloutit toute la lumière qui l’atteint. Il faut longuement l’observer pour distinguer qu’elle n’est pas uniquement faite de gélatine translucide mais possède également une ombrelle d’un noir velouté et profond. Cette créature est parvenu au degré ultime de perfectionnement dans l’art du camouflage.
Ce travail est la suite de la recherche sur le "ça, les abysses et l'abîme"...

LE ÇA, LES ABYSSES ET L’ABIMES




Un nouveau projet en attente :
Quelques idées prises dans le dictionnaire : « l’Abîme, un vide sans mesure idée de mystère insondable, d'inconnaissable. » « Tu n'iras pas plus loin. » « abymes, noirs séjours où la mort entasse ses victimes » « puits de la chute infinie »
Ce projet se construit autour de l’allusion au « ça » freudien : le « ça », qui selon la définition qu’en donne Freud, est l’un des lieux de l’appareil psychique, une base primitive et inconsciente de la psyché, dominée par les impulsions primaires.
Mon travail de photos et de sculptures commence par des allusions à des formes issues du monde des abysses pour évoquer des sensations internes, comme, par exemple, l’angoisse.
Un autre travail, sur une série de corsets, qui opèrent une coupure dans le corps, évoque la méduse noire et cette part mystérieuse du psychisme.

Hapax, "Une seule fois"





HAPAX, subst. masc.
En linguistique, Hapax signifie une forme dont on n'a pu relever qu'un exemple.
Métaphoriquement : Toute vraie occasion est un hapax, c'est-à-dire qu'elle ne comporte ni précédent, ni réédition, ni avant-goût ni arrière-goût; elle ne s'annonce pas par des signes précurseurs et ne connaît pas de « seconde fois » (Jankélévitch, Je-ne-sais-quoi, 1957).

Le travail commence avec un cheval ; une métaphore équine ; voici les premiers dessins et les mesures d’Hapax.
Qui n’a jamais eu d’hapax dans son existence ne peut avoir l’idée de l’effet et des contrecoups de cet évènement.